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Surprise or not surprise

Chaque élection présidentielle connaît une surprise. Au moins. L’histoire en témoigne.

1965 : Charles de Gaulle est mis en ballotage.

1969 et 1974 : l’élection elle-même est une surprise, après la démission ou le décès du Président en exercice.

1981 : Valéry Giscard d’Estaing est battu. « Au revoir ».

1988 : François Mitterrand est réélu, avec un meilleur score qu’en 1981 et le Parti communiste s’effondre.

1995 : Lionel Jospin est en tête au premier tour et Jacques Chirac parvient à se qualifier pour le second.

2002 : Jean-Marie Le Pen est au second tour.

2007 : François Bayrou est troisième.

2012 : François Bayrou s’effondre (cinquième) et Jean-Luc Mélenchon, soutenu par le Parti communiste et dont c’est la première candidature, finit quatrième.

2017 : Emmanuel Macron est élu et François Fillon est battu.

2022 : surprise or not surprise ? Telle est la question.

Faux suspense, vraies questions

Les 10 et 24 avril prochains, pour la onzième fois sous la Ve République et depuis que cette élection a lieu au suffrage universel direct, nous voterons pour désigner le Président de la République. De nombreux candidats se sont déclarés et, parmi eux, certains ont déjà obtenu le nombre de « parrainages » nécessaires pour concourir, tandis que d’autres les obtiendront prochainement.

Une personnalité – et non des moindres – n’a pas encore fait acte officiel de candidature, tout en ayant déjà recueilli un nombre suffisant de parrainages : Emmanuel Macron, Président de la République sortant.

C’est là un faux suspense : il sera candidat, inutile d’en douter.

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