Crise politique : la France enlisée, l’imminence d’un choix décisif


Quatorze heures après l’annonce de son Gouvernement, Sébastien Lecornu a remis, ce lundi 6 octobre, sa démission au Président de la République, constatant l’extrême faiblesse de ses soutiens parlementaires. Le soir même, à la demande d’Emmanuel Macron, il a toutefois annoncé qu’il mènerait d’ultimes négociations jusqu’à mercredi soir. Alors que ces négociations s’annoncent difficiles, la France semble, plus que jamais sous la Ve République, plongée dans une grave crise politique. Il revient désormais à Emmanuel Macron d’y apporter une réponse.

49.3 écarté : quelles options pour Sébastien Lecornu ?


Ce vendredi 3 octobre, Sébastien Lecornu a affirmé qu’il ne recourrait pas à l’article 49.3 pour gouverner. Pourtant, au vu de la configuration actuelle de l’Assemblée nationale, cet outil constitutionnel paraît précieux, notamment pour l’adoption du budget. Dès lors, la question des différents leviers constitutionnels à la disposition du Premier ministre se pose.

Sébastien Lecornu face à l'épreuve Matignon


Le 9 septembre, à la suite de la démission de François Bayrou et de son Gouvernement, le Président de la République a nommé Sébastien Lecornu pour lui succéder. La tâche qui attend le nouveau Premier ministre s’annonce néanmoins délicate, la coalition gouvernementale restant inchangée et toujours très minoritaire.

Condamnation de Nicolas Sarkozy : une décision historique ?


Ce jeudi 25 septembre, le tribunal de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, dont un mandat de dépôt différé, ainsi qu’à une amende de 100 000 euros, pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. Une décision historique, assortie de l’exécution provisoire, qui suscite de vives réactions et de nombreuses critiques.

Instabilité ministerielle : une crise de régime ?

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Alors que François Bayrou est tenu de présenter la démission de son Gouvernement au Président de la République, en application de l’article 50 de la Constitution, se pose la question des options qui s’offrent désormais à ce dernier. Plus largement, c’est sur la nature même de la crise actuelle qu’il convient de s'interroger : s’agit-il d’une crise de régime ?

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