Reconstruction après les émeutes : les ordonnances, outil privilégié du macronisme

Émeutes France

Pour engager rapidement les travaux nécessaires à la suite des émeutes ayant causé d'importants dégâts dans de nombreuses villes françaises, le Gouvernement a demandé au Parlement, en déposant une loi d'habilitation, de lui permettre de légiférer par ordonnances.

Cette technique constitutionnelle, sous la Ve République, n'a jamais été aussi utilisée que lors de présidence d'Emmanuel Macron.

Non, le gouvernement n'a pas fait passer une loi permettant de "réquisitionner tout ce qu'il veut" en cas de simple "menace"

Fake news
Dérive autoritaire du gouvernement français ? Sur Internet, des inquiétudes s'expriment quant au projet de loi de programmation militaire 2024-2030, en cours de discussion au Parlement, dont certains craignent qu'elle permettrait d'ordonner la réquisition de "toute personne et de tous les biens" en cas de simple "menace". Toutefois, ce texte ne change pas le fond du droit existant et le dispositif demeure encadré et restreint à la défense militaire.

Le RN est-il "le parti de la flemme", comme l'affirme Gérald Darmanin ?

RN Group

À l'Assemblée nationale, les députés Rassemblement National se contenteraient pour l'essentiel de poser des questions orales et écrites, plutôt que de proposer des lois et amendements.

Pour Jean-Philippe Derosier, le RN manque encore d'expérience, la plupart des députés du parti découvrant seulement l'Assemblée nationale depuis juin dernier.

Un troisième mandat pour Emmanuel Macron ?

Richard Ferrand president de lAssemble Nationale

Après avoir regretté qu’un troisième mandat ne soit pas envisageable pour Emmanuel Macron en 2027, Richard Ferrand a appelé de ses voeux une « respiration » démocratique pour lever la limitation dans le temps du pouvoir présidentiel. Mais une modification de la Constitution en ce sens est-elle envisageable ?

Retraites : le second RIP aura-t-il plus de chances que le premier ?

RIP


Le Conseil constitutionnel doit examiner d’ici au 3 mai une deuxième demande de référendum d’initiative partagée, visant à revenir sur la réforme des retraites. Si les juristes restent prudents quant au devenir de cette nouvelle proposition, le rejet de la première ne laisse que peu d’espoir aux opposants au texte.

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