Européennes : pourquoi certains candidats ont plus de temps de parole que d’autres ?



Equité et non égalité, tel est le principe que doivent respecter les médias audiovisuels lors de cette campagne pour les élections européennes se déroulant le 9 juin prochain. 

Qu’est-ce que le principe d’équité ?

Pour le Pr. Jean-Philippe Derosier, « Le principe d’équité est plus souple, mais impose, non pas un traitement égalitaire, mais de veiller à ce qu’il n’y ait pas des inégalités telles qui porteraient atteinte à la sincérité des expressions et au respect du pluralisme ».

Comment est calculé le temps de parole de chaque candidat ?

Une série d'indices est à respecter comme le précise le Pr. Derosier, il faut alors regarder  « les résultats à la dernière élection identique, en l’espèce les Européennes de 2019 ; les résultats à la plus récente élection, les législatives de 2022 ; les sondages d’opinion et la contribution des candidats à l’animation du débat public ». « Tout cela doit conduire à avoir une appréciation permettant de savoir si tel candidat doit avoir un temps de parole à peu près équivalent à tel autre, si on peut se permettre de moins l’inviter sur les plateaux télé. ».

Qui sont concernés ? 

17 chaînes de télévision : TF1, France 2, France 3 (pour son programme national), France 5, Franceinfo, Canal+ (pour ses programmes en clair), M6, BFM-TV, CNews, LCI, C8, TMC, RMC Découverte, RMC Story, France 24, TV5 Monde (pour les programmes propres à sa section française) et Euronews.
10 stations de radio : France Inter, Franceinfo, France Culture, RTL, Europe 1, RMC, BFM Business, Radio Classique, Sud Radio et RFI.

Toutefois, la presse écrite, Arte et les chaînes parlementaires ne sont pas concernés par ce principe d'équite. 

Retrouvez l'article de La Voix du Nord sur le sujet.
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